Gouverneur Morris (1752-1816) agent des nouveaux Etats-Unis à Paris

Gouverneur Morris
(1752-1816)
agent des nouveaux Etats-Unis à Paris


des auteurs en parlent …


 
 

d’autres pages en français…

Un témoin américain de la Révolution française (extraits d’un article de Auguste Laugel)
Journal de Gouverneur Morris (1789-1792) Revue des Etudes historiques (1901)
publié et traduit de l’anglais par E. Pariset.
article du Colonel Fabre de Navacelle Revue des Etudes historiques (1881)
dans “L’Investigateur”

Journal de Gouverneur Morris, Revue des questions historiques (1901)
ministre plénipotentiaire des Etats-Unis en France, de 1792 à 1794…
traduit de l’anglais par E. Pariset.

commentaire de l’ouvrage de A. Esmein
Revue des questions historiques (1907)

Gouverneur Morris : un témoin américain de la Révolution française

son journal de 1789 à 1792
le calendrier de ses rencontres avec Mme de Flahaut
le contenu succinct de ces rencontres

 

d’autres pages en anglais…

The Library of Congress
Letter to Thomas Penn (1774) – Montclair State University
The Founder’s Constitution (Amendment XII)
To his memory… (Site Find a grave)

 


 

Un jour, Gouverneur Morris, agent des nouveaux Etats-Unis à Paris, venu rendre visite à la jeune femme (Adélaïde de Flahaut), l’avait surprise en train de prendre un bain de pieds, tandis qu’un “homme d’Eglise” (Talleyrand, abbé de Périgord) se trouvait occupé à une “pieuse opération” : il bassinait le lit de la maîtresse de maison. (Castelot / Napoléon 3 / Perrin)

Gouverneur Morris voudra-t-il s’intéresser au sort du duc d’Orléans ? Adélaïde le sollicite et le gagne à sa cause. Elle a vu dans cette circonstance une occasion providentielle pour elle de parvenir jusqu’à Hambourg. Morris consent à verser cent louis et promet davantage sans toutefois renoncer à des garanties qui se borneront à de vagues promesses. Profitant de l’aide obtenue, l’astucieuse comtesse et son fils font partie du voyage et se fixeront à Altona. (Castel-Cagarrica / Un amour secret de la comtesse de Flahaut / Revue des deux mondes)

Morris connaissait déjà la cachette de Bremgarten et entretenait des relations épistolaires avec d’Orléans avant même que n’y arrive Mme de Flahaut. Cela doit être précisé pour démentir les affirmations recopiées les uns sur les autres par tous les biographes de Louis-Philippe, et selon lesquelles ce serait Mme de Flahaut qui aurait appelé l’attention du diplomate américain sur la triste situation du prince. (Antonetti / Louis-Philippe / Fayard)

Gouverneur Morris fréquente le logis. Il est ministre représentant de la jeune République américaine pour l’indépendance de laquelle il a perdu une jambe. Bien que marié, il a soupiré lui aussi pour Adélaïde. Supplanté, il ironise sur la présence de l’abbé qui se croit chez lui. (Rouart / Morny, un voluptueux au pouvoir / Gallimard)

Le 10 août 1792, les Tuileries sont envahies par l’émeute. Le roi trouve refuge à l’Assemblée. Mme de Flahaut se réfugie chez Gouverneur Morris. (Rouart / Morny, un voluptueux au pouvoir / Gallimard)

Peut-être trouve-t-elle (Adélaïde de Flahaut) une consolation auprès de Gouverneur Morris. Consolation sans lendemain car il est marié. (Rouart / Morny, un voluptueux au pouvoir / Gallimard)

C’est au Louvre que le Gouverneur Morris avait rencontré pour la première fois, l’abbé de Talleyrand transformé en évêque d’Autun ; et c’est là, chez les Flahaut qu’il eut l’occasion, fréquemment, de le revoir dînant, causant, galantisant. (Frédéric Loliée / Le duc de Morny / Emile-Paul)

Le 6 juin 1789, Gouverneur Morris va voir Mme de Flahaut. En sortant de cette visite, il écrit : “L’apaisement commence à se faire aux états généraux. C’est ce que j’apprends dans le salon de l’évêque d’Autun, qui est un ami intime de Mme de Flahaut. Cet homme me paraît fin, rusé, ambitieux et méchant.”
Il est vrai que le diplomate américain était tombé fort amoureux d’Adélaïde de Flahaut. Le 23 juillet, il notera : “Mme de Flahaut me garde à dîner et nous avons ensuite une conversation confidentielle. Pour me guérir de tout sentiment qu’elle pourrait m’inspirer, elle m’avoue qu’elle est mariée de cœur. Je devine avec qui…” (André Castelot / Talleyrand ou le cynisme / Perrin)

Gouverneur Morris, qui voudrait bien voir Talleyrand papillonner ailleurs qu’au Louvre où demeure toujours Adélaïde de Flahaut, lui conseille, le 1er décembre 1790, de demander l’ambassade de Vienne. (André Castelot / Talleyrand ou le cynisme / Perrin)

L’ambassadeur de Washington, Gouverneur Morris, a laissé une abondante correspondance sur ce sujet : il était amoureux de Mme de Flahaut, il faisait sa cour avec une assiduité égale à celle de Talleyrand, mais il désespérait, parfois, en attendant son heure. (Jean Orieux / Talleyrand / Flammarion)

Gouverneur Morris avait une jambe en bois et boitait aussi. (Jean Orieux / Talleyrand / Flammarion)

Gouverneur Morris (Gouverneur était à la fois son prénom et le nom de sa mère Sarah Gouverneur, issue d’une famille huguenote émigrée en Amérique) (Georges Bordonove / Talleyrand / Pygmalion)

Adèle de Flahaut s’était réfugiée chez Gouverneur Morris, avec son fils. Elle passa en Angleterre avec l’Américain. (Georges Bordonove / Talleyrand / Pygmalion)

Quant au Gouverneur Morris, l’un des pères fondateurs de la Constitution américaine, séjournant alors à Paris, se passionnant pour le spectacle de la vieille monarchie capétienne tendant à se rénover, lui qui est lié aux Necker, à l’évêque d’Autun (M. de Talleyrand-Périgord) et à sa belle amie, la comtesse de Flahaut, tous gens d’esprit et fort brillants, il passera rue de Tournon, mais pour s’étonner de la médiocrité du dîner qu’on y sert. (Françoise Wagener / L’impératrice Joséphine / Flammarion)

Pour lui (Talleyrand), la comtesse abandonne son amant du moment, l’ambassadeur de la jeune république américaine, le gouverneur Morris, qui a perdu une jambe en se battant contre les Anglais. Dans ses Mémoires, il ironise sur Talleyrand qui se comporte en maître de maison. (Claude Francis / Mathilde de Morny / Perrin)