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Charles de Flahaut et Adélaïde de Souza, sa mère

CHAN 565 AP 9

Correspondance familiale

Dossiers 1 à 12 : Lettres d’Adélaïde de Souza à Charles de Flahaut, son fils de 1801 à 1830

Cent soixante-dix-huit lettres, la plupart comportant la date sans l’année. Les années portées postérieurement à l’encre puis au crayon sont parfois incertaines.

“N’ignorant pas que ses lettres pouvaient être interceptées, Mme de Souza fut vigilante, surtout en 1815. Tout comme sous l’Empire, le nom d’Henriette est emprunté pour évoquer la reine Hortense, devenue comtesse puis duchesse de Saint-Leu. Par contre, l’identité du jeune Auguste Demorny n’est plus voilée : il est nommément désigné ou mentionné comme “le protégé de Papa” [José de Souza]. Mme de Souza ne manque pas d’informer Charles de Flahaut de la santé et l’éducation de l’enfant qui, parfois, ajoute lui-même quelques mots. Elle lui transmet également des nouvelles d’autres membres de la famille et le conseille sur son mariage avec Margaret Elphinstone, qui, devenue sa belle-fille, est souvent associée comme destinataire des lettres. En plus de questions domestiques, elle rend occasionnellement compte de son travail littéraire, livre “tous les ragots et toutes les nouvelles du jour” touchant à la vie sociale et politique de Paris et passe parfois la plume à des relations de Charles de Flahaut de passage chez elle.”
Commentaires de Jean-Philippe Chaumont, chargé d’études documentaires aux Archives nationales (Archives du Général Charles de Flahaut et de sa famille / Centre Historique des Archives Nationales / Paris 2005)

On reconnaît souvent la romancière dans les lettres de Madame de Souza à son fils, l’amplitude donnée aux sentiments et au récit par des tournures dont elle est familière. Malgré tout, Mme de Souza reste un témoin incomparable de son époque.
Le déchiffrage est parfois difficile, ce qui explique que quelques passages incertains, mais peu nombreux, resteront écrits en pointillés ou accompagnés d’un (?) dans la reproduction de ses lettres. Les expressions soulignées le sont aussi sur les originaux.
Les lieux d’écriture ne sont mentionnés sur aucune de ces lettres.
La mise en ligne se fera progressivement, le déchiffrage demeurant un exercice périlleux , long et fastidieux.
Jean-Paul Flahaut.

Dossier 1 (1801)
une lettre
Dossier 2 (1815)
quatorze lettres du 16 août au 30 décembre. Les pièces 2 et 3 sont adressées à Genève à Monsieur Valentin. La pièce 17 comprend un post-scriptum d’un ami de Charles de Flahaut
Dossier 3 (1816)
quarante lettres du 1er janvier au 26 décembre, avec quelques mots d’Auguste de Morny et Henry Webster et “La feuille, fable d’Arnaud au moment de son départ de France”, au sujet d’Antoine Vincent Arnault
Dossier 4 (1817)
trente-deux lettres du 1er janvier au 15 novembre, avec un post-scriptum de Le Duc et son témoignage sur l’exécution de prisonniers anglais durant la campagne d’Egypte.
Dossier 5 (1818)
trente lettres du 2 février au 21 décembre. Les pièces 101 et 127 sans signature sont partiellement rédigées par un ami de Flahaut.
Dossier 6 (1819)
vingt-neuf lettres, du 1er janvier au 18 juillet. La pièce 140 est précédée d’une note de Stanislas (de Girardin ?)
Dossier 7 (1820)
six lettres du 10 aôut au 1er décembre.
Dossier 8 (1821)
cinq lettres du 18 janvier au 25 juin.
Dossier 9 (1822)
quatre lettres du 15 janvier au 26 septembre, comprenant quelques mots d’Auguste Demorny.
Dossier 10 (1823)
douze lettres du 14 avril au 16 octobre.
Dossier 11 (1824)
trois lettres du 11 janvier au 29 juin
Dossier 12 (1830)
une lettre du 30 juillet
Dossier 13 (1816 à 1819)
quatre lettres de M. de Souza à son beau-fils