24 février 1814 | Charles de Flahaut à Napoléon 1er | relations avec l’Autriche

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" Il me dit que l'Empereur d'Autriche avait le désir le plus sincère de mettre un terme à la guerre et qu'il désirait bien que Votre Majesté eût la même volonté…"
 
* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.114)

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"J'ai retenu ces messieurs jusqu'à ce que j'aie reçu des ordres de Votre Majesté"
 
* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.114)

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"Je crois d’après cela que la négociation ne sera point longue... "
 
* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.115)

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"Une personne qui se prétend bien informée assure que M de Flahaut, instruit de la détresse dans laquelle le général Exelmans doit se trouver par la privation de ses traitements, lui a envoyé un contrat de 20 000 francs de rente"
 
Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.139-140)

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27 février 1814
Napoléon à Charles de Flahault
Troyes, 27 février , 1814, 9 hrs.
Monsieur le Général Flahault.
Tâchez de faire croire aux plénipotentiaires que je suis passé cette nuit pour porter mon quartier général à Bar-sur-Aube. Je me rends à Arcy-sur-Aube pour manœuvrer sur les derrières de Blücher, d'York, et de Wintzinzerode, qui marchent sur la Ferté-Gaucher. Vous sentez combien il est important que les commissaires et l'ennemi ne se doutent pas de ce mouvement. Aussitôt que vous aurez reçu cette lettre, envoyez-moi un courrier pour me faire connoître où en sont les choses : sur ce je prie Dieu qu'il vous ait en sa sainte garde.
Troyes : le 27 février 1814 : à 9 heures du matin.
N.I.

* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.115)* The First Napoleon / Some unpublished documents from the Bowood papers / The Earl of Kerry / p. 304

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Monsieur le Général Flahault.
Tâchez de faire croire aux plénipotentiaires que je suis passé cette nuit pour porter mon quartier général à Bar-sur-Aube. Je me rends à Arcy-sur-Aube pour manœuvrer sur les derrières de Blücher, d'York, et de Wintzinzerode, qui marchent sur la Ferté-Gaucher. Vous sentez combien il est important que les commissaires et l'ennemi ne se doutent pas de ce mouvement. Aussitôt que vous aurez reçu cette lettre, envoyez-moi un courrier pour me faire connoître où en sont les choses : sur ce je prie Dieu qu'il vous ait en sa sainte garde.
Troyes : le 27 février 1814 : à 9 heures du matin.
N.I.

* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.115)* The First Napoleon / Some unpublished documents from the Bowood papers / The Earl of Kerry / p. 304

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27 février 1814
Napoléon à Flahault
(Correspondance de Napoléon 1er No. 21389)
Troyes, 27 Février, 1814, 7 hrs
Monsieur le Comte Flahault,
Vous ne m'avez pas donné de vos nouvelles hier. Faites-moi connoître où vous en êtes. Je suppose que les commissaires de l'ennemi se seront rapprochés de votre ligne ; vous ne devez dans aucun cas leur céder des pays que nous occupons tels que Bourg, Mâcon, Chambéry, Chalon-sur-Saône. Ces messieurs le comprendront facilement : quel effet cela ferait-il aux yeux des habitans qui se verraient abandonnés ? Cependant, si les difficultés tenaient à ce qu'ils gardassent Langres et Chaumont, comme ils les occupent, vous devriez y consentir. Tâchez de conclure : c'est le seul acheminement à la paix.
Je vous ai fait connoître que vous pourriez les laisser faire passer la ligne de manière qu'ils gardent Bréda et tout la Brabant hollandais. Enfin si en concluant quelque chose, vous êtes obligés de vous éloigner de la ligne indiquée, faites le valoir auprès de l'aide de camp de l'Empereur d'Autriche, et tâchez d'en tirer la promesse positive, ou à peu près, que son maître veut la paix sur les bases de Francfort.
Sur ce, je prie Dieu qu'il vous ait en sa sainte garde.
Troyes : le 27 février 1814 : à 7 heures du matin.
N.I.
(D'après l'original communiqué par M. le Comte de Flahault.)

* The First Napoleon / Some unpublished documents from the Bowood papers / The Earl of Kerry / p. 303

Ligne de démarcation
après les négociations
de Lusigny
(février 1814)

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"Général, l'intention du roi est que vous partiez sur-le-champ de Paris et que vous vous rendiez à Périgueux, où vous recevrez de nouveaux ordres. Vous voudrez bien m'accuser réception de la présente et m'informer de votre départ."
 
* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.140)* La reine Hortense (Françoise de Bernardy / Perrin / p.264)

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"Mon Dieu, que je suis inquiet de ce qui se prépare ! Je ne puis croire que les ennemis n'entrent pas dans Paris. Que feront-ils ? Que ferons-nous ? Nous les avons bien battus, mais ce n'est qu'une partie de leur armée. Au moins nous leur avons montré qu'il y avait encore de bons français, car nos soldats se sont vaillamment conduits… Que ce mois est long !… Je te quitte pour dormir un peu."
* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.118-119)* The First Napoleon / Some unpublished documents from the Bowood papers / The Earl of Kerry / p. 304* Hortense, reine de l'Empire (Constance Wright / Arthaud / p.193)

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" J'étais de service à Fontainebleau le lendemain du départ des maréchaux envoyés par l'Empereur pour traiter de son abdication en faveur du Roi de Rome. Il était huit heures du matin. L'Empereur, encore couché, me fit appeler ; "Faites venir Pailhou (c'était un de ses officiers d'ordonnance qui avait accompagné les maréchaux jusqu'aux avant-postes), il vient de me rendre compte de sa mission, mais j'étais presque endormi, et je n'ai pas bien compris ce qu'il m'a dit."
Je fis venir Pailhou, qui me raconta que le maréchal Marmont, après avoir causé quelque temps avec les maréchaux plénipotentiaires à son quartier général, était monté dans leur voiture et les avait accompagnés jusqu'au quartier général des alliés, que, là, il était resté caché dans la voiture, mais qu'ensuite il était descendu, était entré chez le prince Schwarzenberg et avait accompagné les maréchaux jusqu'à Paris.
Je rentrai chez l'Empereur pour lui rendre compte de ce qui venait de m'être dit. Après m'avoir écouté, il me regarda de ce regard perçant qu'on ne saurait décrire, puis il me dit : "Qu'est-ce que vous en pensez ?" Je ne répondis rien. Il continua : "Vous croyez qu'il me trahit . - Ah ! sire, c'est un bien gros mot et une terrible accusation. - Non, dit-il, vous avez raison. Lui, me trahir ! c'est impossible ; il me doit tout ! Depuis sa première jeunesse, je l'ai fait tout ce qu'il est, malgré tout le monde. Il ne peut vouloir me trahir. Non ! mais il est le plus vain des hommes, et il aura été à Paris pour me servir et aider les maréchaux de ses conseils."
* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.120-122)