"Il est ou passe, pour le fils de Mme de Souza, auteur de romans mémorables ; quelque chose du brillant esprit de cet auteur est resté à l'homme politique."
* Morny et son temps (Parturier / Hachette / p.17)
"Monsieur le comte Flahaut, mon intention est de vous charger de tout le travail du personnel militaire. Recueillez donc tous les renseignements qu'il vous sera possible sur les généraux et officiers, parce que, si je fais de mauvais choix, c'est à vous que je m'en prendrai"
* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.145)
* Jadis (2ème série) (Frédéric Masson / Société d'éditions littéraires et artistiques / p.279)
" L'Empereur s'était placé pendant la bataille sur un mamelon au centre de la position, d'où son regard embrassait l'ensemble des opérations et d'où il aperçut le mouvement de la cavalerie qu'avait ordonné le maréchal Ney, qui lui parut, en effet, prématuré et intempestif. Aussi, s'écria-t-il : "Voilà Ney qui, d'une affaire sûre, fait une affaire incertaine, mais maintenant, puisque le mouvement est commencé, il n'y a plus autre chose à faire qu'à l'appuyer." Et il m'ordonna de porter l'ordre à toute la cavalerie de soutenir et de suivre celle qui avait déjà passé le ravin qui la séparait de la position occupée par l'ennemi. Ce qui fut fait. Malheureusement, le moment n'était pas arrivé pour qu'un tel mouvement pût réussir, et l'Empereur l'avait bien senti : mais on ne pouvait pas s'arrêter et rappeler les corps engagés, et il y a à la guerre des fautes qu'il n'y a moyen de réparer qu'en y persévérant…
Après avoir assisté à l'attaque de la cavalerie et à celle de la Garde, et lorsque le mouvement de retraite se fut prononcé, je suis revenu chercher l'Empereur.
Il était nuit ; je l'ai retrouvé dans un carré et je ne l'ai plus quitté. Après y être resté quelque temps, et la bataille étant perdue sans ressource, il en est sorti pour se porter sur la route de Charleroi
Nous avons suivi cette direction, non pas au galop, comme on a l'infamie de le dire dans ces Mémoires (Ceux de Marmont. Flahaut dira avec mépris que tous les efforts de Marmont auraient dû tendre à se faire oublier ou au moins pardonner alors qu'il attaque son bienfaiteur et "après l'avoir trahi vivant, le calomnie après sa mort."), mais au pas, et aucune poursuite de l'ennemi n'a pu inspirer à l'Empereur les craintes que le maréchal, dans sa haine, voudrait lui attribuer. Loin d'avoir l'esprit troublé d'aucune crainte personnelle, et bien que la situation ne fût pas de nature à lui inspirer une grande quiétude, il était tellement accablé par la fatigue et le travail des jours précédents qu'il ne pût s'empêcher plusieurs fois de céder au sommeil qui s'emparait de lui, et il serait tombé de cheval si je ne l'avais soutenu (Jusqu'à sa mort, Flahaut reviendra sur Waterloo comme s'il ne pouvait admettre l'inexplicable défaite. Il eut un jour une image saisissante ; toute la nuit, dit-il, il avait chevauché, "genou à genou avec l'Empereur.")
* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.150-151)
Voir d'autres pages numérisées sur sa participation à la bataille de Waterloo
"S'il n'est point encore parti, il faut qu'il s'en s'en aille "
Madame de Souza et sa famille (baron André de Maricourt / Emile-Paul frères / p.302)
Demande d'un congé de six mois pour raison de santé
* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.161)
" Craignant encore d'être arrêté, il a désiré que je lui donnasse, pour le préfet de ce département, une lettre qui fît connaître à ce magistrat la décision de Votre Excellence, qui autorisait la continuation de son voyage. Je n'ai pas cru devoir la lui refuser.
Des propos inconsidérés, des jactances également déplacées sont les seules choses qui m'aient paru remarquables dans cette conduite, mais j'ai lieu de croire que ce sont en lui des habitudes qui n'ont pas été plus prononcées ici qu'ailleurs."
* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.173)
"Monseigneur, je regrette que le mauvais état de ma santé m'empêche d'obéir à l'ordre que vous avez bien voulu me donner par lequel vous avez la bonté de me remettre en activité.
Me trouvant souffrant par la suite des fatigues de la guerre et par conséquent hors d'état de continuer un service actif [il n'a pas trente ans], je vous prie de recevoir ma démission.
Si ma santé se rétablit et que la France se retrouve en guerre, je m'empresserai d'offrir mes services au roi."
La lettre de Flahaut porte en marge :
"Faire connaître au général de Flahaut que j'ai vu avec peine que pour raison de santé il se voyait dans le cas de donner sa démission ; mais qu'en considération de ce motif, le roi m'a autorisé à l'accepter. Sa Majesté étant persuadée qu'il s'empresserait de nouveau à offrir ses services s'ils étaient utiles."
* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.140)
" Si tu peux t'arranger pour être présenté au Prince Régent et si tu lui fais bonne impression, peut-être obtiendras-tu qu'il permette à Henriette (Hortense) de venir en Angleterre. Elle y serait mieux que cet affreux trou d'Aix."
* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.175)
"Demain je pars à travers la Prusse et la Hollande à Rotterdam. Si j'atteins l'Angleterre sain et sauf, je me jetterai dans le premier fauteuil venu et je ne bougerai plus. Essayez de décider Henriette à venir en Angleterre."
Le cœur de la reine Hortense (Bordeaux / Plon / p.133)
Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.173)
Morny, un voluptueux au pouvoir (Rouart / Gallimard / p.69)
"Pour ce qui est de toute idée de bonheur, c'est fini. L'impression a été faite et ne peut plus s'effacer. Notre bonheur est détruit."
La reine Hortense (Duc de Castries / Tallandier / p.270)
Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.171)
La reine Hortense (Françoise de Bernardy / Perrin / p.303)