" Pauvre Henriette, elle n’a pas eu beaucoup de chance jusqu’ici, Dieu fasse qu’elle en ait à l’avenir... Je l'ai souvent jugée sévèrement, mais, si mon opinion sur elle était injuste, mon coeur, du moins, en a souffert."
* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.65)* Secrets et malheurs de la reine Hortense (Pierre de Lacretelle / Hachette / p.115)
" Hortense, je dois t'avouer la peine que j'éprouve de quitter la France malgré la couronne qui assure le sort de mes enfants, mais tu ignores le sentiment qui me lie à M. de Flahaut. Que de fois j'ai craint qu'il n'en éprouvât un trop tendre pour toi ! Tu es la seule femme au monde que j'eusse redoutée. Il paraissait te distinguer, mais j'ai été promptement rassurée. Quoique jeune, quoique léger, il ne pourra jamais aimer que moi. On ne ressent pas deux fois un attachement comme celui que je lui ai inspiré et, sans mes devoirs et mon amour pour Murat, je ne sais si j'aurais eu la force de lui résister. J'appréhende la douleur que lui causera mon départ. Il cherchera peut-être à se consoler près de toi, mais promets-moi de ne pas l'écouter. Il doit me rester fidèle puisque son amour était si vif. Je ne pourrais penser sans chagrin qu'une autre pût lui plaire. "
* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.69)* Hortense, reine de l'Empire (Constance Wright / Arthaud / p.130)* Hortense de Beauharnais (Françoise de Bernardy / Perrin / p.188)
" Je t’envoie une lettre de Monsieur de Talleyrand. Elle te touchera, j’en suis sûr. "
* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.62)
"C'est un homme bon pour aller à tout."
Morny, un voluptueux au pouvoir (Rouart / Gallimard / p.43)
Dans l'entourage de l'empereur (Emile Dard / Plon / p.41)
Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / Préface)
"Mon Prince... Votre Altesse me permettrait-elle de lui rappeler qu’elle a bien voulu, à ma prière, prendre il y a quatre ans Charles Flahaut pour son aide de camp, que depuis, il ne l’a pas quittée, et que je désire vivement qu’elle continue à l’avoir en la même qualité auprès d’elle. Je le lui demande comme une des choses que je souhaite le plus. "
Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.62)
Morny, un voluptueux au pouvoir (Rouart / Gallimard / p.42)
" Dis à ma cousine que je l’aime de tout mon coeur et que le billet qu’elle m’a envoyé m’a rendu très heureux. "
* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.65)* Hortense de Beauharnais (Françoise de Bernardy / Perrin / p.185)
21 juillet 1808
Charles de Flahaut à sa mère
" J’ai écrit il n’y a pas longtemps à ma tante (Hortense)... Comme elle a été bonne ! Je l’ai souvent jugée sévèrement, mais, si mon esprit a été injuste, mon coeur en a souffert.
Je ne pourrais vivre sans ma tante et toi. Fais-lui faire un petit cachet, gravé d’une feuille d’aloès, avec autour cette devise : Praemium aevi aurea dies - un jour d’or est la récompense d’un siècle d’attente.
Le prince de Neuchâtel vient de m’annoncer que je vais être son aide de camp. Je suis fier d’obtenir ce poste et de le devoir à celle à qui déjà je dois tant. "
" Comment pourrait-elle aller s'enterrer à la campagne [en Hollande] sans même une maison à Paris. "
* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.66)* Hortense de Beauharnais (Françoise de Bernardy / Perrin / p.173 et 186)
"Je ne comprends pas ce que tu veux dire quand tu parles de la position difficile de ma tante [Hortense] . Je crains, après avoir vu certaine personne ici, qu'elle ne croie avoir des reproches à me faire."
" On lui a raconté des histoires et elle les a crues. Je te supplie de me répondre et de me dire ce que je dois faire. Je suis très contrarié. Cela me ferait beaucoup de peine d’apprendre qu’elle a été malheureuse ; s’il en était ainsi, il n’y aurait plus de vrai bonheur pour moi. "
* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.65)* Hortense de Beauharnais (Françoise de Bernardy / Perrin / p.185-186)
" La nouvelle qu’elle est enceinte me peine plus que je ne saurais dire...
Ne le lui répète pas, car elle est déjà suffisamment malheureuse. Donne-moi souvent de ses nouvelles. Je suis très inquiet, je ne sais pourquoi, mais je crains de grands ennuis.
Que ta cousine se porte bien est tout ce que je souhaite. Rien autre ne compte, car je n’aime que toi et elle...
... Sophie (Hortense) serait capable d’oublier trois ans d’indifférence si elle savait son ami malheureux, mais elle oublierait trois ans de bonheur plutôt que de risquer le moindre désagrément. "
* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.64-65)* Hortense, reine de l'Empire (Constance Wright / Arthaud / p.128)* Hortense de Beauharnais (Françoise de Bernardy / Perrin / p.184)
Lettre d'Hortense de Beauharnais à son frère Eugène
22 septembre 1808, Saint-Cloud
L'Empereur est parti ce matin, mon cher Eugène, et nous voilà restées seules. Nous allons nous établir à Malmaison.
Dis-moi donc un peu tout ce que la reine de Naples t'a raconté. Je suis toujours bien triste : ma position me fait trembler.
Si je n'avais pas d'enfants, j'irais tout de suite m'établir avec toi : j'espère que tu me recevrais avec plaisir et je t'assure que je serais bien heureuse.
Adieu, je t'embrasse.
Hortense
P.S. L'Impératrice me charge de te parler du mariage de Mlle Dillon avec le général Bertrand. L'Empereur a été bien bon pour eux ; ils ont dû t'écrire, car tu sais que Mlle Dillon est de nos parentes. L'Empereur vient de leur faire cadeau de la Jonchère.
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