2 juillet ou 2 septembre 1804 | Le comte d’Angiviller à la comtesse de Neuilly | mépris pour Mme de Flahaut

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"Un enfant (Charles) qui, joint à la certitude qu'il ne m'est rien, a le tort, très étranger à lui sans doute, d'être le fils d'une femme pour laquelle mon mépris est sans bornes."
"Ce qu'avec le concours de la méchanceté et la perfidie de la dame que vous savez, et ses liaisons avec le monstre mitré qui fut son amant et qui est le père de cet enfant…"
 

Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.19)
Morny, un voluptueux au pouvoir (Rouart / Gallimard / p.23)
Talleyrand (Lacour-Gayet / Payot / T1,p.74)
Talleyrand (Orieux / Flammarion / p.130)
Le duc de Morny (Marcel Boulenger / Hachette / p.9)
Talleyrand le Prince immobile (Emmanuel de Waresquiel / Fayard / p. 107)

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Contenu de la correspondance

" Mme de Souza sait assez prendre sur elle-même pour très peu parler de sa défaite. Elle reçoit des témoignages d'amitié très remarquables de la famille. Mme Louis (Hortense de Beauharnais.) a pleuré en la voyant ; le prince Louis a promis d'écrire à l'E mpereur qu'il y avait, dans tout cela, une intrigue qu'il fallait approfondir. M. et Mme Murat veulent aussi faire des démarches. Je ne crois pas que tout cela soit fort utile, et le meilleur parti qu'ait notre pauvre ambassadrice à prendre, c est d'aimer son mari et d'aller jouir avec lui en Russie de ses propres succès et de l'effet qti'elle y produira. Bertrand est navré, Gallois dans une colère concentrée, l'abbé Morellet ne sait plus que faire de ses jeudis et, au milieu de tout cela, M. de Souza conserve un calme et une dignité admirables. Mon ami, c'est une âme bien pure. "

Madame de Souza et sa famille (baron André de Maricourt / Emile-Paul frères / p.237)

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" Hier, j'ai dîné chez Mme de Souza avec le corps diplomatique. Notre ambassadrice était inquiète et affligée. Elle m'a priée en grâce de vous l'écrire. Vous en ferez ce que vous voudrez. Voici le fait : elle avait prié à dîner Mme et M. de Talleyrand. La première avait refusé sur-le-champ. Pour lui, il n'avait rien répondu jusqu'au lendemain matin, où il a fait dire qu'ayant quelques personnes à dîner il ne pouvait pas se rendre à cette invitation. Mme de Souza sait pertinemment qu'il a fait ce qu'il a pu pour avoir du monde. Cette espèce de lever de boucliers est le premier procédé impoli qu'il ait osé lui faire publiquement. Aussi est-elle véritablement irritée, et je l'ai quittée, ayant le projet d'écrire à l'Empereur. Elle s'est peut-être flattée que vous en parleriez là-bas. Faites ce que vous voudrez. "

Madame de Souza et sa famille (baron André de Maricourt / Emile-Paul frères / p.235)

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"Elle (comtesse Zamoyska) aimait M de Flahaut et le quittait. Elle paraissait au désespoir. Lui-même, les larmes aux yeux, ne pouvait renfermer sa peine. J'en fus attendrie… Il est susceptible d'aimer, il souffre, il m'intéresse".
* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.49)

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" Vraiment, elle a besoin de cette preuve d'amitié de votre part et de cette consolation... Ce qui doit la consoler, c'est la tendre affection que lui témoigne son aimable mari. Rien de si touchant que la lettre où il lui donne tous les détails.
Je voudrais que vous la vissiez. Il est impossible d'avoir des sentiments plus purs, plus tendres, plus respectables que les siens. Quelque pénible qn'il soit de quitter son pays, ses amis, ses habitudes et peut-être son fils, on n'est point malheureux en suivant un mari comme lui. "

Madame de Souza et sa famille (baron André de Maricourt / Emile-Paul frères / p.236-237)