Revue des Etudes napoléoniennes | Sélection des revues et articles traitant de Charles de Flahaut

Revue des Etudes napoléoniennes
Sélection des revues et articles traitant de Charles de Flahaut

n° 2 Une statistique intellectuelle du Consulat (M. DUNAN).
n° 7 LEDEUIL D’ENQUIN. Le palais Beauharnais, ambassade d’Allemagne à Paris.
RUDLER (Gustave). Le vrai “Journal intime” de Benjamin Constant, 1814-1815
n° 8 J. MAYOR : à propos de l’Hôtel Beauharnais.
n° 11 DRIAULT (Édouard). Les historiens de Napoléon : M. Frédéric Masson, Napoléon et sa famille
n° 12 GROUARD (Colonel A.). – Les derniers historiens de 1815. La Journée du 17 juin 1815
n° 15 LE GROS (Général H.). – A propos des méthodes de commandement de Napoléon.
n° 18 VAUTHIER (Gabriel). – Les princes Espagnols à Valençay
n° 19 LACOUR-GAYET (G.). – Napoléon à Fontainebleau en 1814
n° 29 LACOUR-GAYET (Georges). – Talleyrand et le premier Consul
Le duc de Morny, d’après Marcel Boulenger (Emile LE GALLO)
Hortense (la Reine). – Mémoires, édition Jean Hanoteau (Edouard DRIAULT)
Lacour-Gayet (Georges). – Talleyrand, t. I er (Edouard DRIAULT)
n° 33 TURNO (Général) Souvenirs d’un soldat polonais, 1811-1814, introduction par A. Skalkowski.
n° 34 LAUDY Lucien – La Maison Dumont à Gosselies
n° 35 HUGENTOBLER (Jacob). – La famille Bonaparte à Arenenberg,

n° 2 : Une statistique intellectuelle du Consulat (M. DUNAN).
“Mme Cottin et Mme de Flahaut “ont chacune publié des romans que l’on relit avec plaisir”, surtout Malvina et Adèle de Senanges.”

n° 7 : LEDEUIL D’ENQUIN. Le palais Beauharnais, ambassade d’Allemagne à Paris.

n° 7 : RUDLER (Gustave). Le vrai “Journal intime” de Benjamin Constant, 1814-1815
“… le 27 : Soirée chez Mme de Souza (Mme Hortense de Souza est citée avec Mme Hamelin parmi les complices du retour de Napoléon (Débats, 19 juillet 1815)

n° 8 : J. MAYOR : à propos de l’Hôtel Beauharnais.

n° 11 : DRIAULT (Édouard). Les historiens de Napoléon : M. Frédéric Masson, Napoléon et sa famille
“… Dans l’ombre des Impératrices, qui ont leurs volumes spéciaux, selon toute justice, il y a Hortense, la malheureuse femme de Louis, mais la mère des neveux préférés de l’Empereur ; elle conduit habilement sa fortune ; dans la débâcle, elle reste “la reine Hortense” ; elle échange d’aimables propose avec le tsar Alexandre, de plus aimables avec le beau Flahault, dont M Masson écrit que “c’est l’homme en qui Napoléon a semblé prendre le plus de confiance dans la dernière époque de son règne” ; ce qui demanderait quelques explications…”

n° 12 : GROUARD (Colonel A.). – Les derniers historiens de 1815. La Journée du 17 juin 1815
“… Mais quand après avoir perdu les premières heures du jour, arrivent les nouvelles apportées par Flahaut, alors survient le découragement…”
” … En apprenant par le général de Flahaut le rôle joué par Ney le 16, et comment il avait empêché d’Erlon de venir sur le champ de bataille de Ligny, Napoléon aurait dit à Soult (d’après Stoffel) “il a perdu la France” et il a répété à d’Erlon en le rencontrant le 17 aux Quatre-Bras l’après-midi : “on a perdu la France…”

n° 15 : LE GROS (Général H.). – A propos des méthodes de commandement de Napoléon.
“… Les officiers porteurs des ordresémanant du major général étaient à peine partis que Napoléon envoyait au maréchal Ney par le général Flahault, au maréchal Grouchy par le général de Labédoyère, c’est-à-dire par deux de ses aides-de-camp, des instructions où sa pensée est entièrement dévoilée…”

n° 18 : VAUTHIER (Gabriel). – Les princes Espagnols à Valençay
“Le prince de Bénévent quitte le château le 18 août pour voir Napoléon qui passe à Blois, et il ne reviendra pas. La princesse, à son tour, s’en va le 6 septembre : son départ attriste fort les princes ; “ils ont même pleuré”. Il y avait donc autour d’eux une certaine gaîté… (On avait joué des proverbes. Pourtant, le château avait été attristé par la nouvelle de la mort de Périgord, neveu de Talleyrand, mort à Berlin d’une fièvre maligne. A ce moment, Flahaut, aide de camp de Berthier, était à Valençay)

n° 19 : LACOUR-GAYET (G.). – Napoléon à Fontainebleau en 1814
“… Napoléon se retourne vers Berthier et vers Caulaincourt, qui le suivaient : “Eh bien, vous entendez ce que dit Belliard. Allons, je veux aller à Paris. Caulaincourt, faites avancer ma voiture…”
“… La voiture commandée à Caulaincourt n’arrivait pas. L’Empereur avait fini par faire plus d’une demi-lieue à pied dans la direction de Paris… L’Empereur s’entête ; il donne l’ordre au général Flahaut de partir à cheval pour voir Marmont, s’il en est temps encore. Flahaut part bride abattue…
… Au point du jour, le 31 mars, arrive un courrier : la capitulation a été signée dans la nuit à 2 heures. Le général Flahaut est de retour avec la même nouvelle…
Le dimanche 3 avril, à la première heure, l’Empereur se rend Essonnes pour visiter les avant-postes… Il retourne au Château…
A midi, la porte du perron s’ouvre : l’Empereur apparaît. Il a avec lui le prince de Neuchâtel, major général, le général Drouot, aide-major général, le prince de la Moskowa, le duc de Conegliano, les généraux Flahaut, Petit, Kellermann, Belliard, toute une escorte d’aides de camp et d’officiers d’ordonnance…
… Le 17 avril, ils se trouvaient tous réubis au Château ; ils déjeunaient avec plusieurs généraux de l’intimité de l’Empereur, comme le grand-maréchal Bertrand, Drouot, Lefèvre-Denouettes, Flahaut..

n° 29 : LACOUR-GAYET (Georges). – Talleyrand et le premier Consul
“Le ministre (Talleyrand) avait fait quelque chose de mieux que de prendre ses invités parmi tous les partis : il avait réuni dans les salons de Neuilly maintes femmes qui portaient des noms historiques, comme Mmes de Vergennes, de Castellane, d’Aiguillon, de Lameth, de Caumont, de Noailles, Custine, de Dreux, du Clusel, de Flahaut…”
” Il est l’amant en titre de Mme de Flahaut, dont il a un fils, Charles, le 21 avril 1785…”
“Il écrit à Mme de Flahaut, à propos de ce qu’il appelle “la bouffonnerie du Champ-de-Mars”…

n° 29 : Le duc de Morny, d’après Marcel Boulenger (Emile LE GALLO)
“Son grad-père n’était autre que Talleyrand, et l’ex-évêque d’Autun, avec quelques excès de fierté, lui avait découvert dès l’enfance “une intelligence inouïe”. Il est sûr du moins qu’il hérita de Talleyrand le goût de la politique, l’art de la conversation, le souci de plaire. De sa mère, la reine Hortense, il semble avoir reçu avant tout du penchant pour la vie galante et peut-être quelque aptitude à démêler et à suivre son intérêt en ayant l’air de flatter celui des autres…”

n° 29 : Hortense (la Reine). – Mémoires, édition Jean Hanoteau (Edouard DRIAULT)
“Elle apporte son témoignage sur les charmes du Trianon consulaire, sur les invitations et réceptions, les noces de Caroline, d’autres mariages heureux, sur ses propres prétendants, fort nombreux naturellement, derrière lesquels on aperçoit tout de suite la séduisante silhouette de Charles de Flahaut : il n’est pas exagéré de dire déjà qu’il apparaît comme le principal personnage de ces Mémoires, quoi qu’il se tienne toujours très discrètement dans les coulisses et non sur le devant de la scène…”
“… dans l’histoire, ce sont des coeurs qui palpitent de vie, et des chairs saignantes ! On lira et relira les scènes du 3 septembre 1804 : Hortense au dernier stade de sa seconde grossesse, la vision de Flahaut au bras de Caroline dans les jardins de Neuilly, la révélation aussi douce que redoutable : “J’aimais”, le retour à la maison, la veillée mélancolique, et soudain… au milieu de la nuit, l’apparition, l’invasion de Louis dans la chambre à coucher, accouru incognito de Turin pour voir si elle pensait bien à lui comme il le lui avait recommandé. Heureusement elle n’avait aimé que le 3 septembre et son deuxième fils naquit le 11 octobre. Dès lors, en tout cas, toute sa vie sentimentale était attachée à Flahaut ; et elle écrira ses Mémoires après sa rupture avec Flahaut et elle les y fermera : date pour elle plus grave que celle de la chute de l’Empire.
En attendant, on n’est plus que dans la politique : le sacre, le camp de Boulogne, la jolie visite que l’on fit parmi les revues et les fanfares, Flahaut parfois à la portière…”
“Il n’est pas question dans les Mémoires de la naissance de celui qui devait être le duc de Morny et assurer la succession directe de M de Talleyrand. On regrettera cette lacune, puisque les Mémoires sont un chant d’amour unique et qu’ainsi manque le principal couplet…”
“Car dès lors, ce ne sont que malheurs : l’exil de Joséphine à la Malmaison et à Navarre, la chute de l’Empire, les relations avec l’empereur Alexandre… l’autre désastre, le mariage du baron de Flahaut avec une riche Anglaise. Hortense n’avait que 34 ans : elle se consola – si mal ! – en écrivant.”

n° 33 : TURNO (Général) Souvenirs d’un soldat polonais, 1811-1814, introduction par A. Skalkowski.
.”… La loge de la maison impériale se trouvait à côté. On y voyait le général autrichien Bubna, le comte de Flahaut, quelque maréchal nouvellement arrivé et le duc d’Otrante…”
“Berthier se tenait à sa gauche, Caulaincourt, Flahaut et quelques officiers d’ordonnance un peu en arrière…”
.”… Vers la fin de décembre le comte de Flahaut… vint à Sedan pour nous organiser…”

n° 34 : LAUDY (Lucien) – La Maison Dumont à Gosselies
“Houssaye ajoute qu’en entrant à Philippeville, l’Empereur avait également avec lui Dejean, Flahaut et son officier d’ordonnance Bussy…”
“Or, parmi les fidèles qui escortaient l’Empereur pendant la retraite, se trouvait Flahaut, précisément le messager que Soult envoya à Gosselies le matin du 16 juin pour y porter la dépêche de l’Empereur. C’est donc à n’en pas douter Flahaut qui servit de guide à l’Empereur et à ses compagnons…”

n° 35 : HUGENTOBLER (Jacob). – La famille Bonaparte à Arenenberg
“Une violente passion remplit l’existence de la reine (Hortense). Longtemps contrariée, elle put enfin être satisfaite. La reine en eut de courtes joies et un long repentir. L’objet de cet amour était le comte Charles de Flahaut, dans les bras duquel elle chercha les satisfations qu’elle n’avait pu trouver dans son mari. Brillant cavalier, bon danseur, amateur de musique, agréable chanteur, cet homme semblait être, par son âge, le plus apte à plaire à la reine…”
“En 1808, naissait le prine Louis Napoléon, le futur restaurateur de l’Empire ; aussitôt après se noua la liaison intime et secrète de la reine avec Flahaut. Il en résulta la naissance d’un fils, qui, sous le nom du duc de Morny, joua un rôle important sous le second Empire.
La campagne de Russie et les événements de 1813-14 agirent comme une douche froide sur l’ivresse amoureuse de la reine…”