Bulletin de la société archéologique historique et scientifique de Soissons
1925
Le 18 Correspondance de Napoléon. N° 21.113 et Arch. hist. de la Guerre), dans une de ces notes hachées, impérieuses dont il a le secret, note dictée à son aide de camp Flahaut, l’Empereur s’occupe encore de notre ville :
“Il y a aujourd’hui à Soissons 840 hommes. A la fin de janvier, il y en aura plus de 6.000. Qui est-ce qui les commandera ?
Les majors sont-ils à Soissons ? Il faudrait des fusils. Il serait satisfaisant d’avoir à Soissons, le 28 janvier, 3.000 hommes armés avec trois pièces de canon.
Il faut me faire connaître les généraux qui commandent la 1re et 15è brigades, qui se rendent à Soissons…”
Le comte de Flahaut, aide de camp de l’Empereur, venu le 20 janvier à Soissons pour se rendre compte de la situation, écrit le 23 (Arch. Nat. F7 7.020) qu’aucune mesure n’a été prise pour le logement ou le barraquement des gardes nationaux.
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